vendredi 11 avril 2008

Le point de vue de Reporter sans frontières (RSF)...


(Reporters sans frontières, fondée en 1985, œuvre au quotidien pour la liberté de la presse. )





Six mois avant les Jeux olympiques, la répression continue



Le 13 juillet 2001, le Comité olympique international (CIO) attribuait l’organisation des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin. Parallèlement, la police chinoise intensifiait la répression contre les éléments subversifs de la société, notamment les internautes et les journalistes. Six ans plus tard, rien n’a changé. Et malgré cette absence de progrès significatifs en matière de liberté d’expression et de droits de l’homme en Chine, les membres du CIO restent sourds aux appels répétés des organisations internationales qui dénoncent l’ampleur de la répression.



Reporters sans frontières s’est prononcée, dès le début, contre l’attribution des JO à Pékin. Six mois avant la cérémonie d’ouverture, l’organisation rappelle que les médias et Internet sont toujours vus par le gouvernement chinois comme l’un des secteurs stratégiques à ne pas abandonner aux "forces hostiles" dénoncées par le président Hu Jintao. Le Département de la publicité, celui de la sécurité publique et la cyberpolice, bastions des conservateurs, sont chargés de faire scrupuleusement appliquer la censure.



Une trentaine de journalistes et une cinquantaine d’internautes sont actuellement emprisonnés en Chine. Certains depuis les années 1980. Le gouvernement bloque des milliers de sites Internet d’informations. Les programmes en chinois, tibétain et ouïghour d’une dizaine de radios internationales sont brouillés. Après les sites Internet et les forums de discussion, les autorités se concentrent désormais sur les blogs et les sites permettant l’échange de vidéos. Les outils de blogs du pays incluent tous des filtres qui bloquent les mots clefs jugés "subversifs" par les censeurs. La loi sanctionne lourdement la "divulgation de secrets d’Etat", la "subversion" et la "diffamation", autant d’accusations régulièrement utilisées pour faire taire les voix les plus critiques. Bien que les mesures encadrant le travail des journalistes étrangers aient été assouplies, il est toujours impossible pour les médias internationaux d’employer des journalistes chinois, ou de se déplacer librement au Tibet et au Xinjiang.



Des promesses jamais tenues



Pour obtenir l’organisation des JO, les autorités chinoises ont promis au CIO et à la communauté internationale des améliorations concrètes dans le domaine des droits de l’homme. Mais une fois la victoire acquise, le ton a changé. Le vice-Premier ministre de l’époque Li Lanqing a, par exemple, affirmé, quatre jours après le vote du CIO, en 2001, que la "victoire olympique de la Chine" devait inciter le pays à préserver sa "vie saine" en luttant notamment contre le mouvement spirituel Falungong qui a "attisé l’insécurité". Au moins cent adeptes du Falungong sont morts en détention depuis l’interdiction du mouvement et plusieurs milliers d’autres sont emprisonnés.
Un peu plus tard, c’était au tour de Hu Jintao, le vice-président chinois de l’époque et actuel président, d’affirmer qu’après le "triomphe" de Pékin, il était "primordial de lutter sans équivoque contre les activités séparatistes orchestrées par le dalaï-lama et les forces antichinoises dans le monde". Dans l’ouest du pays, où vit une forte minorité musulmane, les autorités de la province du Xinjiang ont exécuté des Ouighours accusés de "séparatisme".
Enfin, la police et la justice ont reçu l’ordre de poursuivre la campagne "Frapper fort" contre la délinquance. Plusieurs milliers de Chinois sont exécutés, chaque année, d’une balle dans la nuque ou d’une injection létale, en public, parfois dans des stades.

Le CIO ne peut plus rester muet



Les gouvernements des Etats démocratiques qui espèrent encore que "les JO permettront d’améliorer la situation des droits de l’homme en Chine" se trompent. Le "dialogue constructif" prôné par certains ne mène à rien.
Au cours de ces sept dernières années, la répression envers les journalistes et les cyberdissidents n’a pas diminué. Et tout laisse penser que cela va continuer. Le CIO a investi le régime chinois d’une tâche qu’il va exécuter avec zèle : "organiser des JO sécurisés". Pour Pékin, cela signifie davantage d’arrestations de dissidents, plus de censure et aucun mouvement de contestation sociale.
Il n’est pas question de gâcher la fête, ni de prendre en otages les JO. C’est la Chine, au contraire, qui a pris en otages les Jeux et l’esprit olympique, avec la complicité du CIO. Le mouvement sportif mondial doit maintenant donner de la voix pour que les Chinois bénéficient enfin des libertés qu’ils réclament depuis des années. La Charte olympique stipule que le sport doit être mis "au service du développement harmonieux de l’homme, en vue d’encourager l’établissement d’une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine". Les athlètes et les amateurs de sport ont le droit et le devoir de défendre cette Charte. Le CIO doit faire preuve de courage et tout faire pour que les valeurs de l’olympisme ne soient pas allègrement bafouées par les organisateurs chinois.
Le CIO est aujourd’hui le mieux placé pour exiger du gouvernement chinois des gages de bonne volonté. L’instance olympique doit exiger de Pékin que la situation des droits de l’homme s’améliore de manière notable avant la cérémonie d’ouverture du 8 août 2008.
Et le CIO ne doit pas céder devant les intérêts économiques de tous ceux qui considèrent que la Chine est un marché essentiel et que rien ne doit empêcher d’y faire des affaires.



Pas de Jeux olympiques sans démocratie !



Reporters sans frontières demande aux Comités nationaux olympiques, au CIO, aux athlètes, à tous les amoureux du sport et aux défenseurs des droits de l’homme d’exprimer publiquement leur inquiétude face aux innombrables violations de toutes les libertés fondamentales en Chine populaire.
Après la désignation de Pékin en 2001, Harry Wu, dissident chinois qui a passé dix-neuf ans dans les prisons de son pays, a déclaré qu’il regrettait profondément que la Chine n’ait "pas l’honneur et la récompense d’accueillir les Jeux olympiques en pays démocratique".
"Politiquement, une grave erreur ; humainement, une bassesse ; juridiquement, un crime." Le cri d’indignation lancé par le dissident russe Vladimir Boukovski contre la tenue des JO à Moscou en 1980, reste d’actualité en 2008.

D’après : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=171


Rodolphe Fantasia

Appel au boycott des produits français

D’après le site officiel du gouvernement chinois, je cite : “ on voit fleurir dans les forums chinois les incompréhensions et les appels au boycott des produits français ”. Car même si la Chine préférant diffuser un documentaire sur Paris, n’a pas diffusé les images du passage de la flamme olympique, il y a sur le site officiel des témoignages appelant au boycott du marché français.


T.E

Agence de presse Chine Nouvelle / Xinhua

L'agence de presse de Xinhua 新华社 ou "Chine Nouvelle", est l'agence de presse officielle du gouvernement de la République populaire de Chine (RPC). Elle est l'une des deux agences de presse en RPC. Usuellement, dans la presse francophone, Xinhua est appelée "agence chine nouvelle" mais il serait plus juste de la nomée par sa véritable appellation. Certains critiquent Xinhua la considèrant comme étant un instrument de la propagande. Les journalistes de Reporter Sans Frontières l'ont ainsi appelée "la plus grande agence de la propagande du monde".
Xinhua emploie plus de 10.000 personnes contre environ à 1.300 pour Reuters; a 107 bureaux dans le monde entier et 31 bureaux en Chine (un pour chaque province plus un bureau militaire). Xinhua est aussi éditeur et possède plus de 20 journaux et une douzaine de magazines imprimés en chinois, anglais, espagnol, français, russe, et arabe. Comme d'autres entités du gouvernement, Xinhua perçoit des subvention d'Etat. Les fonds d'état couvrent environ 40% des coûts des dépenses de Xinhua. En conséquence, l'agence soulève des revenus par la participation dans la publiques, la construction, et les entreprises de service d'information.
L'agence de presse Xinhua est née en novembre 1931 sous le nom "Red China News Agency" et a changé de nom en 1937. Elle a commencé à diffuser à l'étranger en anglais dès 1944. Le siège social de Xinhua est situé à Pékin. L'agence a établi sa première filiale d'outre-mer en 1948. Elle distribue maintenant ses nouvelles en Asie, Moyen-Orient, Amérique latine, Afrique, Hong Kong, Macao et beaucoup de pays étrangers. Il y a plus de cent filiales de Xinhua. Aujourd'hui, l'agence de presse Xinhua fournit ses nouvelles à travers le monde dans sept langues comprenant le chinois, l'anglais, le français, le russe, l'espagnol, l'arabe, etc.


ADRESSE OFFICIELLE DE L'AGENCE XINHUA (CHINE NOUVELLE) :- http://www.french.xinhuanet.com/
Lu sur www.chine-informations.com le 11/04/08

Résumé de la BD d'Olivier FERRA

Résumé de Là où la neige ne fond jamais, tome 1 :

Lors d'une manifestation pacifique violemment réprimée, tous deux voient leur destin basculer tragiquement. Pour avoir osé crier, à Lhassa, "Vive le Tibet libre !", le vieux Tsewang se retrouve en prison où il subit les pires traitements et la jeune Dolma se voit contrainte à l'exil après une fuite périlleuse à travers l'Himalaya.
Pris dans la tourmente de ces évènements, Norbu, un commerçant jusque là sans histoire, prend conscience qu'il ne peut rester plus longtemps indifférent et décide d'entrer en résistance. Il restera à Lhassa et agira clandestinement pour les siens et pour l'avenir de son tout jeune fils.
Tous trois iront au bout de leur courage, de leurs espoirs… mais aussi de leurs doutes.
Trois regards différents sur le drame de l'occupation chinoise.
Trois destinées pour une seule histoire, celle du peuple tibétain.


T.E.

La propagande chinoise

Comme preuve de la volonté de propagande de la part de la Chine, un site très...explicite. Voyez par vous-même :

==> http://www.chine-informations.com/actualite/chine-deux-groupes-de-terroristes-anti-olympiques-arretes-dans-le_9063.html


Qu'en pensez-vous ?
N.H.

La culture du Tibet

Le Tibet est un pays plein de cultures et de traditions, aussi uniques les unes que les autres, même si tout cela est aujourd'hui menacé par la République populaire de Chine, il est important de s'informer et de se renseigner sur ce pays aujourd'hui en péril.




Ce site présente très bien les coutumes et traditions des tibétains, leur histoire et diverses autres informations.
A partir de ce site, vous pourrez également, si vous le souhaitez parrainer un enfant.




=> http://tibet.solidarites.info/



Ce site vous semble-t-il bien construit ?
Qu'en pensez-vous ?

G.O.



Quelques sites d'informations sur le Tibet...

Voilà tout une liste de différents sites sur le Tibet:


Sites Francophones :

http://www.rsf.org/ Le site de Reporter Sans Frontière

www.tibet.fr Un site très complet avec plein de nouvelles, de petitions, d'infos...

www.tibet-info.net Pour toutes les infos sur le Tibet : culture, Histoire, témoignages, expos, evenements...

http://freetibet.fr/ Un site de dessins sur le Tibet; chaque artiste exprimme son opinion. Je vous le conseille vraiment!

http://www.solhimal.org/

www.tibetlibre.org le site de l'association des étudiants pour un Tibet libre

http://tibet.defense.free.fr/ Un excellent site sur le Tibet, sa culture et son Histoire, mais aussi sur l'actualité Tibétaine depuis l'an 2000 et sur les actions en faveur du peuple Tibétain.

http://www.a-e-t.org/ l'AET (Aide à l'Enfance Tibétaine), pour le soutien à la population Tibétaine

http://tibet.solidarites.info/ Un site sur la culture Tibétaine, par le biais duquel on peut aussi parrainer un enfant...

http://membres.lycos.fr/objectiftibet/ Un site sur l'actualité, la culture Tibétaine, les évenements, mais aussi une possibilité et des informations sur le parrainage.

http://www.donactiontibet.org/ Comme l'indique son nom, c'est un site consacré au dons, aux actions et aux projets pour soutenir le Tibet.

http://www.tibetan.fr/ Le site de la "Communauté Tibétaine de France"



Sites en Anglais:

http://www.freetibet.net/

http://www.freetibet.org/





Si vous connaissez d'autres sites, n'hésitez pas à le signaler par un commentaire!

Un site, un jugement.

Ce site a été fait par des auteurs de BD, exprimant leur soutien envers le Tibet et leur questionnement vis-à-vis de la Chine, des droits de l'homme et des JO (Jeux Olympiques).
De magnifiques dessins y sont exposés.



Qu'en pensez-vous ?
Soutenez-vous l'action de ces auteurs ?




=>
http://freetibet.fr/



G.O.

La Dalaï Lama



Le Dalaï Lama est le plus haut chef spirituel du Tibet. Il est un moine de l'école Guélougpa (dite des bonnets jaunes) du bouddhisme tibétain, fondée par Tsongkhapa (1357-1419)


Dalaï signifie « océan » en mongol, quant à Lama (bla ma), il signife « Maître spirituel » (guru en sanskrit).

Les Dalaï Lamas sont considérés comme des émanations du Bodhisattva de la compassion, Chenrezig en tibétain, Avalokiteshvara en sanskrit. Les Bodhisattvas sont des êtres éclairés qui ont choisi de renaître pour le bien de tous les êtres.


Les Dalaï Lamas furent, avec les régents et le gouvernement tibétain, les principaux dirigeants politiques du régime théocratique tibétain de 1642 à en 1959.


C'est en 1950, à l'âge de seize ans, que le 14ème Dalaï Lama, Tenzin Gyatso (que l'on voit en photo) est devenu chef d'État et du gouvernement. Il passe les neuf années qui suivent à la recherche d'une solution pacifique à la crise, avant d'être contraint de fuir en Inde, où il établit, à Dharamsala, un gouvernement tibétain en exil.



Tenzin Gyatso a reçu le soutien de nombreuses personnalités et institutions de par le monde pour sa lutte non-violente pour la liberté du Tibet. Il a notamment reçu le Prix Nobel de la paix en 1989.


mercredi 9 avril 2008

A découvrir !!!!

Si ce n'est pas déjà fait, allez vite découvrir le très beau blog d'Olivier FERRA consacré à ses bandes dessinées sur le Tibet et l'Asie :